V. L’informatisation de l’entreprise
Dès 1985 j’ai utilisé l’informatique pour la gestion des commandes. À l’époque, la saisie des commandes était réalisée à l’aide d’un tableur sur Apple II c ce qui permettait ensuite d’éditer la liste des cartes commandées.
En 1993, j’ai pris un stagiaire d’une école d’informatique de Nancy, le MIAGE, qui développa un programme permettant la saisie des commandes sur stand et leur envoi à l’atelier à l’aide d’une connexion téléphonique et un modem.
Chaque stand était équipé d’un Macintosh, d’une imprimante bureautique et d’un modem.
À l’époque les photos n’étaient pas imprimées sur stand mais à l’atelier puis expédiées aux stands ou directement aux clients.
Ce système permettait d’éditer les listes de recherche, les factures et bons de livraison, les étiquettes d’envoi et les colissimos.
En 1997, nous sommes passés à la troisième phase de notre informatisation qui en plus des fonctions précédentes a permis l’impression des photos à l’aide d’une imprimante numérique METRUM fonctionnant avec de la chimie de la même manière que les tirages sur papier argentique.
À partir de 2001, nous avons commencé à produire les photos sur stand à l’aide d’imprimante à sublimation thermique. Ce nouveau mode de fonctionnement a réduit considérablement le travail en atelier en le déportant sur les stands. Il présentait pour le client l’avantage de la rapidité et une absence de frais d’envoi.
Ces imprimantes étaient relativement onéreuses mais à partir de 2006, l’arrivée sur le marché d’imprimantes à jet d’encre de qualité photographique nous a permis d’envisager de proposer ce service à des distributeurs.
De 2007 à 2012, nous avons mis en place un réseau de boutiques qui étaient équipées de cette imprimante et du programme Rétrodistri.
La vente en magasin n’ayant pas réellement fait ses preuves, nous avons décidé en 2012 de proposer ce service à des distributeurs travaillant sur les Marchés de Noël.